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Actualité des Collectivités


Voici les noms des membres de la délégation spéciale de la Commune de Ouagadougou

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La mise en place des délégations spéciales est attendue depuis la dissolution des conseils municipaux et régionaux le 18 novembre 2014. C'est désormais chose faite, en tout cas pour ce qui concerne la Commune de Ouagadougou. Les noms des personnes devant siéger dans cette instance dans la capitale sont connus. C'est à travers l’Arrêté N°2014-0063/MATDS/RCEN/GVTO/SG portant nomination des membres de la délégation spéciale de la Commune de Ouagadougou que nous vous donnons à lire en pièce jointe.

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Amadou Oury SANOU


12/01/2015
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Activités HIMO 2015 : Le recrutement de 1100 jeunes le 31 décembre 2014

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La Commune de Ouagadougou va procéder le mercredi 31décembre 2014 au recrutement de 1100 jeunes. L’opération qui se déroulera de façon simultanée dans tous les sièges des Mairies d’Arrondissements à partir de 09 heures, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités Hautes Intensité de Main d’œuvre (HIMO) du Projet Emplois des Jeunes et Développement des Compétences (PEJDC).

 

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Selon un communiqué du Secrétaire Général de la Commune de Ouagadougou assurant l’expédition des affaires courantes, Antoine Atiou, le recrutement se fera par tirage au sort. Pourront y prendre part, les candidats âgés de 16 à 35 ans et disposant d’une Carte d’Identité Nationale Burkinabé (CNIB) en cours de validité. Ils doivent aussi être prêts à accepter un contrat de six mois non renouvelable et accepter suivre une formation au métier de leurs choix ainsi qu’une alphabétisation en français pour ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Le candidat doit enfin être disponible à ouvrir un compte dans une institution financière de la place pour recevoir sa paie mensuelle.

 

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La priorité sera accordée dans ce recrutement aux personnes non alphabétisées,  déscolarisées et/ou ayant au plus le niveau CM 2. Les candidats intéressés et qui remplissent les conditions, sont invités à se présenter dans les sièges des Mairies d’Arrondissements, munis de leurs CNIB et de leurs actes de naissance, le mardi 30 décembre 2014 pour l’inscription.

 

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Précisons que PEJDC a été lancé le 20 juin 2014 à Ouagadougou.  Il a une durée de cinq(5) ans. D’un coût total de 25 milliards de francs CFA, il est financé par la Banque Mondiale. A terme il devrait améliorer l’employabilité des jeunes, non ou peu scolarisés et réduire le chômage au Burkina. Son objectif global est de favoriser l’accès des jeunes à des emplois et l’acquisition de compétences professionnelles.

 

Amadou Oury SANOU

 


26/12/2014
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Commune de Ouagadougou : En attendant la mise en place de la Délégation spéciale

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Nombreux sont les Ouagalais en général et les usagers des services municipaux en particulier qui se demandent comment fonctionne la Commune après la prononciation de la dissolution des conseils municipaux. Sachez simplement que tous les services offerts habituellement par la municipalité peuvent être sollicités. L’administration aussi bien au niveau de la Mairie de Ouagadougou que dans les mairies d’arrondissements fonctionne normalement. Pendant ce temps, le Secrétaire Général qui assure l’expédition des affaires courantes travaille sur la composition de la délégation spéciale devant servir d’instance de délibération.  

Pour Antoine Atiou, il n’y a pas d’inquiétude à se faire quant au fonctionnement de  la Commune de Ouagadougou après le décret du 17 novembre 2014 portant dissolution des conseils municipaux. En effet, malgré cette décision mettant fin aux fonctions des maires et des adjoints aux maires, la mairie et les mairies d’arrondissements n’arrêtent pas de travailler pour autant.

Toutes les prestations continuent d’être offertes pour le bien-être des populations. A titre d’exemples, les différents actes d’état-civil sont délivrés par les services habilités. Les mariages programmés sont célébrés normalement et de nouvelles programmations sont faites.

Avec l’absence des maires et des  adjoints, les secrétaires généraux de mairies ont été instruis pour assurer la gestion régulière des affaires municipales à l’exception des interdictions qui leurs sont faites.

L’étape suivante sera la passation de service entre le Maire sortant et le Président de la Délégation Spéciale qui, selon les textes, doit être le Haut-Commissaire de la Province du Kadiogo. Cette étape va précéder l’installation de cette instance qui est composée, pour le cas précis des communes urbaines à statut particulier que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, du Secrétaire Général de la Province, du Secrétaire Général de la Mairie, des Secrétaires Généraux des mairies d’arrondissements, des responsables départementaux ou provinciaux des services techniques déconcentrés de l’Etat, du chef du service administratif et financier de la mairie, de 02 représentants désignés par les autorités coutumières, de 03 représentants désignés par les autorités religieuses, des chefs de projets et programmes intervenant dans la commune, d’une représentante désignée par les organisations féminines, d’un représentant désigné les organisations de jeunesse, d’un représentant de la chambre régionale d’agriculture, d’un représentant de la chambre régionale de commerce et d’industrie, d’un représentant de la chambre des métiers, d’un représentant désigné par les organisations des personnes handicapées et de 02 représentants désignés par les organisations de la société civile intervenant dans la décentralisation.

Notons que la délégation spéciale peut s’adjoindre tout représentant de structure dont la participation est jugée nécessaire. Selon le décret n°2013-431 PRES/PM/MATD/MATS/MEF du 30 mai 2013 portant conditions d’installation, composition et fonctionnement des délégations spéciales, la délégation spéciale de la commune urbaine à statut particulier ne doit pas dépasser 70 membres.

Rappelons que la délégation spéciale est une commission administrative composée de membres nommés dans une Collectivité territoriale et chargée d’assurer l’administration de la collectivité lorsque son organe délibérant a été dissout. Les attributions des délégations spéciales sont celles du Conseil municipal et ce conformément au code général de collectivités territoriales.

 

Amadou Oury SANOU

Blanche Carolle NONGUIERMA


25/11/2014
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Pillages lors de l’insurrection populaire : Plus de 10 000 ouvrages scolaires récupérés par la Police municipale

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Le magasin du centre national des manuels et fournitures scolaires situé à Nagrin n’a pas échappé aux actes de pillage occasionnés par les manifestations des 30 et 31 octobre 2014. La structure a subi beaucoup de pertes dans ses stocks. Une partie des documents pillés a été saisie par la Police municipale et remise ce matin du jeudi 20 novembre 2014 au Commissariat de Police de Boulmiougou pour être retournés au Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur. C’était dans les locaux de la Police municipale à la Patte d’Oie.

 

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C’est sur environ 10 000 livres que la Police municipale a mis la main. Tout serait parti de la dénonciation d’un citoyen qui a fait preuve d’honnêteté en signalant la présence dans son quartier, d’un important lot de manuels scolaires sur lesquels il est mentionné « Vente interdite ». Ces documents proviennent bien du magasin du Centre national des manuels et fournitures scolaires qui a été vandalisé lors du mouvement populaire.

 

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Selon Abdouramane Sawadogo, le Directeur General de ce centre qui relève du Ministère des enseignements secondaire et supérieur, plus de 1700 manuels du premier cycle et environ 126 000 manuels du second cycle ont été volé dans le magasin. Cette situation a commencé à donner des insomnies aux responsables de la structure parce que les pertes estimées en milliard de F. CFA représentent 02 années de gestion avant le renouvellement du stock. En raison de la situation, le Centre est obligé de faire des efforts avant la rentrée des classes prochaine. C’est pourquoi Abdouramane Sawadogo a salué le travail abattu par les hommes du Commandant Clément Ouongo, tout en invitant les personnes qui détiennent encore des documents qui sont des biens publics, à bien vouloir les restituer.

 

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Dans le même sens, le Directeur de la Police municipale a rappelé que les autorités de la transition ont fixé un délai pour les citoyens qui se sont momentanément égarés en procédant à des actes de pillage, à remettre ce qu’ils détiennent sans être inquiétés. Malheureusement ce délai est en train d’arriver à expiration et tous ceux qui se feront prendre après, subiront la rigueur de la loi. Pour ne pas en arriver là, Clément Ouongo attire l’attention des populations et particulièrement des libraires sur le fait que les manuels scolaires pillés ne sont pas à vendre et cette mention est d’ailleurs inscrite sur chaque document. Tout le monde est donc prévenu et les citoyens qui veulent bien faire œuvre utile peuvent contacter la Police municipale sur son numéro vert qui est le 80001103, la Gendarmerie nationale aussi sur son numéro vert 80001145. Le 1010 du Centre d’alerte et de veille et le 17 de la Police secours sont également à la disposition des citoyens qui peuvent par ailleurs appeler le 18 des sapeurs-pompiers pour qu’ils transmettent l’appel.

 

Amadou Oury SANOU


20/11/2014
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Le calvaire d'une veuve à Ouagadougou

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Lettre ouverte d’une veuve à monsieur le Secrétaire Général du ministère de l’habitat et de l’urbanisme sur des logements sociaux.

 

Monsieur le Secrétaire Général,

 

C’est avec une profonde déception que j’ai décidé de vous adresser cette lettre ouverte. Nul ne peut faire semblant d’ignorer vos multiples efforts en faveur du logement décent pour tous. Comme le disent les mossis « ce que l’œil voit, point besoin de consulter un voyant ».

La politique du gouvernement en matière de logement est saluée par tous et les citoyens qui n’avaient pas espoir de posséder leurs propres logements ont une chance aujourd’hui. Seulement, l’attribution des logements sur le site de Bassinko est en train de transformer la vie de certains en véritable calvaire. Voici mon cas :

J’ai été attributaire d’un logement F3 jumelé après avoir déposé les dossiers à la Banque de l’Habitat du Burkina Faso (BHBF) en Février 2013. Grande fut ma joie de voir enfin mes trois enfants quitter le fameux célibaterium avec ses problèmes dont je vous ferai l’économie. Je fus invité par la Direction Générale de l’Architecture et de la Construction à déposer un dossier complémentaire plus la somme de 5000f comme frais de dossier. Auparavant j’avais été invité à payer la somme de 20.000f pour le certificat de résidence. Ce que je fus. Alors la BHBF, m’appela pour accomplir d’autres formalités. On m’obligea à domicilier mon salaire à la BHBF sous réserve de rachat de mon ancien prêt contracté dans ma banque d’origine qu’est la BICIAB. Je dus donc faire un dossier d’un prêt de 2000.000f pour pouvoir domicilier mon salaire à la BHBF.

Une fois à la BHBF on me demanda de payer 10% du montant soit 750.000f. Ce que je fis car mon conseiller à la BHBF l’avait prévu dans mon contrat de rachat de crédit. Je signai la convention de prêt immobilier courant le mois d’aout et la BHBF me recontacta pour payer les honoraires du notaire, des frais d’assurance et des frais de dossier. Ce que je fis en vendant malgré moi la parcelle située en zone non-loti de mon défunt mari. On m’appela en fin décembre 2013 et on me remit l’attestation d’attribution et c’est ici que tout mon calvaire.

Je partis au CEGECI pour les clefs et on me dit que le type de logement figurant sur l’attestation est diffèrent pour celui pour lequel la BHBF a fait le virement au CEGECI. De même, l’attestation ne comporte aucun numéro de villa. On me conseilla donc de repartir à la DGAC pour correction. La DGAC décline à son tour toute responsabilité et me renvoya à la BHBF. A la BHBF, mon conseiller dit qu’il va s’en occuper.

Depuis Décembre 2013 jusqu’à ce jour, je sais ce qu’il en est. Aucun responsable de la BHBF n’est en mesure de m’expliquer ce qu’il en est. Une véritable démission. Pourtant, cette banque me coupe depuis Aout 2013 la somme de 46000f pour le logement, 48000f pour le prêt ordinaire de rachat sans compter les AGIOS. Je paie donc deux loyers, c’est-à-dire mon loyer actuel de 30.000F le logement social de 46000f sans savoir si ce logement existe ou pas. Un agent de Catégorie B, avec comme charge fixe 48000+30000+46000= 124 000f/mois. Je vis une véritable misère, mes enfants ne fréquenteront pas cette année si je dois continuer à payer deux loyers.

Je suis veuve depuis 5 ans et seule à m’occuper de mes enfants. On mange à peine. J’ai demandé à la BHBF de suspendre les coupures pour prêts immobiliers en attendant de trouver une solution. On me dit que c’est impossible. Il est même impossible de dialoguer plus de trois minutes avec un conseiller de la BHBF. Je suis fatiguée. Je maudis même le jour où j’ai déposé mes dossiers à la BHBF pour avoir un logement. J’aurai aimé n’avoir jamais été attributaire. Bassinko est devenu un cauchemar pour moi et mes enfants. C’est grâce aux soutiens de mes collègues que je vis. Mes pauvres enfants sont en guenille. Je les ai entrainés dans un gouffre, un enfer. Ils ne mangent pas à leur faim. Pourtant ils n’ont pas mérité cette situation.

Monsieur le Secrétaire Général, je ne pense pas que l’objectif des logements sociaux est de faire des bénéficiaires des cas sociaux. Je vous sollicite de votre part une intervention pour trouver une solution à mon problème. Soit on annule ou on suspend le temps de trouver une solution. Par ailleurs je voudrais vous faire les suggestions suivantes :
                          Mentionner le numéro de la villa, le nom du promoteur, le type de logement en plus des cordonnées du terrain sur l’attestation d’attribution.
  Donner les attestations d’attribution à temps pour permettre de déceler rapidement les erreurs.
  Donner un délai de deux mois pour remettre les clefs à tous ceux qui ont déjà signé la convention de prêt.
  Suspendre les coupures sur les salaires de tous ceux qui sont attributaires depuis plus de six mois et qui n’ont pas reçu leurs clefs.
  Demander à la BHBF d’être plus méthodique et sérieux
  Créer une cellule pour gérer ces cas de figures

 

Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de ma profonde gratitude.

 

Madame KONKOBO/ THIOMBIANO POSSIBO

possibo.konkobo@yahoo.fr


13/11/2014
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